Présence Jersiaise à Caraquet!

Les Robin ont marqué l'histoire
Présence Jersiaise à Caraquet

Les Robin, comme on les nommait à l’époque, ont marqué l’histoire de Caraquet et de la région pendant plus d’un siècle. C’est dans les pêcheries que ces entrepreneurs chevronnés feront parfois fortune, parfois faillite. Leur présence à Caraquet remonte bien avant leur installation en 1837, puisque Charles Robin est, selon son journal, à Caraquet le 2 juin 1767 pour y rencontrer Jean Baptiste Giraud.

Olivier Blanchard, Acadien déporté et ramené de la France par Charles Robin, sera son agent à Caraquet pendant de nombreuses années.

N’ayant pas d’enfant, Charles Robin verra son fils adoptif, William Fruing, ouvrir un commerce semblable à celui de son père à Caraquet sous la raison sociale de WM Fruing Company.

La famille Rive, également jersiaise, verra l’un des siens, Phillip, établir lui aussi un commerce de pêcherie après avoir fait son apprentissage avec les Fruing.

L’entreprise Robin, la plus importante des entreprises jersiaises à Caraquet, possédait 500 acres de terre. Aujourd’hui, on y retrouve notamment l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick ainsi que le Musée acadien dans lequel l’exposition sur la présence jersiaise est en montre actuellement.

Cette présence jersiaise a laissé à Caraquet de nombreux descendants qui, pour la plupart, ont dû se convertir au catholicisme pour intégrer la communauté : les Mourant, les LeGresley, les Dumaresq, les Degruchy, les Lecouteur, les Henry, pour ne nommer que ceux-ci. Le conservatisme et la rigidité de ces entreprises auront été à la fois leur force et leur perte.

Clarence LeBreton, historien

La nouvelle exposition, « Présence jersiaise 1837-1958 » est l’oeuvre de l’historien Clarence LeBreton et est en montre au Musée acadien de Caraquet.  Son ouverture officielle aura lieu le 13 août 2020 à 16 h au Musée acadien de Caraquet.  Bienvenue à tous !